Yves Klein, histoire et biographie.

Yves Klein est un artiste né à Nice le 28 avril 1928.

Il est considéré comme le pionnier de l’art contemporain. Pourtant il commence d’abord une carrière en tant que Judoka avant d’explorer ses recherches sur la peinture et plus particulièrement « le bleu« .

Ses deux parents étaient artistes peintres donc il baignait dans l’art depuis sa tendre enfance. Il avait plusieurs grandes passions : le judo, les voyages et la peinture.

C’est lors d’un de ses voyages au Japon qu’il décide de se consacrer au judo où il devient ceinture noire à l’âge de ses 25 ans et fonde par la suite sa propre école.

Ses recherches artistiques ont elles commencées en 1954. Yves Klein étaient quelqu’un aux multiples casquettes puisqu’il était aussi photographe, vidéaste, sculpteur et performeur.

Yves Klein, le maître du bleu.

Yves Klein se consacre aussi très vite à ses recherches sur les monochromes : le bleu, le rose et le doré. Il créé des sculptures avec des éponges.

Artiste visionnaire, pour lui ces trois couleurs ont des significations spirituelles. Le Rose et l’or représenterait la Sainte Trinité. Il basera d’ailleurs ses recherches sur la spiritualité et l’immatérialité du bleu.

Il se qualifie aussi comme un artiste permettant de rendre visible le non visible grâce à la peinture.

Yves Klein, artiste aussi performeur.

A l’époque, il réalise des performances plutôt provocatrices qui sortent des cadres.

Sa performance la plus connue : celle du « pinceau vivant » en 1960 bouleverse le monde de l’Art. Il plonge des modèles nues dans de la peinture bleu qu’il a lui même créé : la peinture bleu Yves Klein. Il les dirige ensuite sur des grandes toiles et sur le sol afin de laisser des empreintes. Il apparait comme un chef d’orchestre dirigeant son art.

Malheureusement le maître du bleu et précurseur de l’art contemporain décède de façon très soudaine et très jeune en 1962 à l’âge de 34 ans à Paris. Ayant le coeur fragile, il meurt d’une crise cardiaque mais disait attendre sa mort car selon lui, la mort était la seule chose qui pouvait le ramener à l’immatérialité.

Article réalisé par Helline Durand